mardi 30 juin 2009

My shrink


Mon psy ne me reçoit que toutes les deux semaines... au mieux. Mon psy part souvent en vacances et parfois, je ne le vois pas pendant plus d'un mois. Pourtant, en ces temps hautement troublés, je ne verrais pas d'inconvénient à ce que nos rendez-vous soient plus fréquents. Les voies de mon psy sont parfois, sont souvent...

Mon psy est peut-être un peu flemmard ou riche ou très demandé.

Mon psy est bavard. Il ne me laisse pas parler, ce qui est un comble, tout de même. Il a une théorie très intéressante sur l'échec et a toujours quantité de citations pour chaque situation. Ainsi, Confucius disait: ce n'est pas grave de trébucher, l'important est de ne pas tomber. Churchill, lui, aimait répéter, que les échecs sont les étapes vers la réussite. Le vrai échec, c'est de renoncer. Intéressant, n'est-ce pas?

Mon psy rêverait d'être champion de planche à voile, mais il est trop vieux. Moi, par contre, j'ai encore toute la vie devant moi et je peux encore, sans devenir championne, acquérir un très bon niveau.

Mon psy pense que je me laisse gouverner par mes émotions, mais ne me dit pas comment faire pour les dompter. Mon psy pense que je suis quelqu'un de lent (ça je l'ai déjà dit), mais il ne me dit pas comment devenir plus rapide et pourtant, le temps presse.

Mon psy ne me reçoit que pendant 20 minutes. Il faut savoir être rapide et concis. Je me contente donc de lui parler de petites angoisses quotidiennes. Mon psy doit penser que je n'ai pas de problèmes. Mon psy calfeutre les brèches.

Mon psy est très sympa, énergique, bon vivant et essaie de transmettre ça à ses patients. "Vous allez y arriver, vous êtes quelqu'un d'intelligent!" Mon psy se prend pour mon coach et il y arrive très bien, sauf quand il se met en colère: "Vous ne penser pas un mot de ce que vous dites". Mon psy devient alors effrayant.

Mon psy a fait des études pour être mathématicien.

Mon psy ressemble a Kevin Spacey vu par James Jean!


James Jean vu sur le site BOOOOOM! et sur le site FFFOUND!



Tarte lorraine aux groseilles



Aujourd'hui a lieu l'inauguration officielle d'un nouvelle rubrique du blog:
le
journal de mes expérimentations culinaires!

Le week-end dernier, je suis allée cueillir des groseilles près de Cancale, avec l'idée d'en faire des confitures. Le concept de la Ferme des petits fruits de la baie est très sympa: on y cueille soit-même les fruits dont on a besoin, à un prix très raisonnable.

Deux paires de bras rougis par le soleil et à peine une demie-heure de cueillettes plus tard, nous voilà avec 5 kilos de petites baies rouges.

Que faire de tout ça (en plus des confitures)?


La tarte lorraine aux groseilles

(in le journal de mes expérimentations culinaire n°1)

Ingrédients:
  • 200g de farine
  • 6 cuillères à soupe de sucre
  • 1 œuf
  • 1/2 paquet de levure
  • 100g de beurre salé
  • 2 cuillères à soupe de crème fraîche
  • 500g de groseilles.

Préparation:
  • Faire fondre le beurre au bain-marie ou à feu très doux.
  • Casser l'œuf dans un saladier, ajouter 4 cuillères à soupe de sucre, bien mélanger au fouet pour obtenir un mélange lisse et mousseux.
  • Incorporer petit à petit la moitié de la farine (100g), la crème fraîche, le reste de farine, la levure, le beurre. Travailler la pâte pour qu'elle soit bien lisse.
  • Recouvrir un moule à tarte de papier sulfurisé, disposer la pâte dans le moule (elle est un peu élastique, bien l'étaler).
  • Verser les groseilles sur la pâte, saupoudrer du reste de sucre (2 cs ou plus).
  • Enfourner à 190° environ pendant 45 minutes.
  • Servir tiède ou froid.
Le résultat est délicieux! La pâte rappelle un peu la génoise. On peut ajouter un peu plus de sucre sur les groseilles, si on ne veut pas que la tarte soit trop acide.


Ferme des petits fruits de la Baie

5 rue des Clossets, 35350 Saint Meloir Des Ondes

Tel: 02 99 89 10 06

Je vous conseille d'appeler avant, pour connaître les heures d'ouverture et les fruits disponibles à la cueillette.

Photographie:

Don't tell me a story


Cette photographie me touche beaucoup.
L'arrière plan d'abord, un port probablement: univers industriel, de ferraille, de machines, presque désert.
Au premier plan, le couple: seuls personnages de l'image, qui pourtant, paraissent absents, absorbés, seuls, regardant dans des directions opposées, flous.

Photographie: Marie Hocchaus, Don't tell me a story.

samedi 27 juin 2009

...à Brazil de Terry Gilliam (suite et fin)



Lendemain, 7h45 comme tous les matins: réveil, petit déj, check my mails, linge à étendre.
9h10: ANPE. Accueil: "Bonjour." "Bonjour, je souhaiterais voir M. N."
9h20 M. N.: "Mme T.?" "Oui!"
9h22 M. N. cherche la formation sur son ordinateur. Pas de formation à R. "Pourtant, je leur ai parlé hier. J'ai le numéro de téléphone du centre, vous pouvez peut-être les appeler?" "Oui, merci."
Appel. Répondeur, il est prévenu, appuie sur 0, personne ne répond.
Attente. 5 min. Rappel. Pas de réponse.
La tension monte.
Se lève, demande à ses collègues. Rien.

"Écoutez, on ne peut rien faire pour l'instant. Ce que vous aller faire, c'est que vous aller les rappeler et leur demander les modalités d'inscriptions." " Mais, c'est ce que j'ai demandé hier!"
"Oui, mais, on ne peut rien faire pour l'instant. Vous les rappelez et revenez me voir demain." "D'accord, mais vous pouvez peut-être appeler le siège directement? Ils pourront vous renseigner." "Bonne idée."
Appel. Réponse: aucune formation de ce genre à R. Point final.
"Mais j'ai pourtant parlé à quelqu'un hier qui..."
"Essayez de les rappeler et demander des explications. Vous pouvez également appeler cet autre centre." "Merci. Au revoir"

Après-midi.
J'appelle centre n°1: "Si, si, la formation existe mais c'est un accompagnement, donc ça n'apparaît pas sur le site. Blablaba...Vous avez une maîtrise? Alors, je vous arrête tout de suite. Vous êtes trop diplômée, vous ne pouvez suivre cette formation. "Mais....blablabla." "Au revoir."

Déception. Rage.

J'appelle le centre n°2. "Oui la formation existe, mais il n'y a plus de financement de la région, financement personnel uniquement." A savoir 360 heures, à raison de 7 euros de l'heure. Faites le calcul: 2520 euros!
La bagatelle! "Au revoir."

Déception. Rage. Larmes aux bords des yeux et finalement larmes sur les joues, morve au nez. Envie de casser l'ordinateur ou autre chose.
Envie de repartir dans ma bulle.

Le début de l'histoire est !

Bonne lecture!

vendredi 26 juin 2009

Petit intermède

Avant la fin de l'histoire Kafkaienno-Brazilienne!

J'aime beaucoup cette photo de Emma Hardy, trouvée via le blog de Lolita.

Elle est très représentative de ce que je suis et de ce que je fais en ce moment. Je cuisine, je range, je nettoie. S'il y a une chose que je ne voulais pas faire dans la vie, c'est ça et pourtant, je dois avouer que j'aime assez. "Tant que vous vous faites plaisir..." me dit mon psy.

J'adore cuisiner et puis, recevoir des compliments. Je suis très gourmande aussi . Alors, je teste, j'improvise et je réussi souvent.

Mais oui! Voilà pourquoi j'aime cuisiner: c'est un des rares domaines qui, pour moi, en ce moment, ne soit pas synonyme d'échec.

Mais se pose une question: comment faire pour que l'homme ne se sente pas exclu et continue à participer à ce grand cirque?



jeudi 25 juin 2009

Du Procès de Kafka à ....







Recherches internet: pour cette formation rien dans la ville de R.... bien... à M. par contre, elle existe.
J'envoie un courriel pour obtenir des informations.
Réponse: Il faut envoyer votre requête à cette adresse, ce sont eux qui s'occupent ,désormais, de la formation.
J'envoie un mail à la nouvelle adresse.
Attente.
Réponse: Envoyer-nous lettre de motivation et CV.

J'attends.
L'inspiration.
L'inspiration revient.

J' appelle, c'est mieux, par mail, c'est parfois trop long. Il faut que je sache maintenant. Ca sonne.
Une voix:" Ah, mais non, nous ne faisons plus cette formation depuis deux ans!"
"Ah bon, mais votre mail?" "Une erreur sans doute. Il faut appeler ce centre." "Merci."

Je ne me décourage pas. J'appelle. Réponse: "Ah, non nous ne faisons plus cette formation depuis deux ans." " Tiens? Mais, on vient de me dire que... Il n'y a donc aucun centre dans la région qui fasse cette formation?" " Non, à part R." "Mais sur le site R. n'apparaît pas." "Si, si, il faut appeler là-bas."
Quelque chose ne tourne pas rond. Je continue.

Recherches internet, un numéro de téléphone. J'appelle.
"Oui, très bien, il faut que vous appeliez le centre de formation directement, je vous donne un numéro." "Merci!"

J'appelle.
Répondeur.
Mince. Je raccroche.
J'attends.
5 minutes.
Je rappelle.
Répondeur.
Mince. Le centre, pourtant, devrait être ouvert.
Je raccroche.
J'attends.
15 minutes.
Je rappelle.
Répondeur.
Cette fois je laisse un message. "Parlez après le bip sonore ou tapez "0" si vous souhaitez parler à un conseiller."
Je rêve.
Je tape "0".
J'attends.

Une voix :"Oui très bien. Il faut voir votre conseiller Pôle-emploi, c'est lui qui fait la liaison." "Merci."
Internet: courriel à mon conseiller Pôle-emploi-ANPE.
Réponse: "Bonjour, Je suis en service immédiat jeudi matin. Vous pouvez passer sans rdv."

Le lendemain...

La suite est ici !

Bonne lecture!




mardi 23 juin 2009

J'aurais pu en faire un collier


Quel avenir pour le poisson rouge?

Rappel des épisodes précédents:
Bonne lecture!


Photo: Krisatomic

lundi 22 juin 2009

Lectures estivales





Projets du lecture pour cet été:
  • Gyles Brandeth, Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles, 10/18
  • Emmanuelle Carrère, D'autres vies que la mienne, POL
Compte-rendu probable à la fin de l'été!

Rencontres d'Arles Photographie


Les Rencontres d'Arles Photographie ont lieu du 7 juillet au 13 septembre.

Des expositions dans toute la ville permettent de découvrir la ville d'Arles, de voir des expositions de photographes renommés (Nan Goldin, Martin Parr, Willy Ronis) et d'en découvrir d'autres.

J'aime beaucoup les affiches des Rencontres, très drôles et décalées. Après des séries sur les fruits et légumes, les organisateurs se penchent depuis deux, trois saisons sur l'animal (chat, coq) et revisitent cette année le thème de la girafe ou est-ce une gazelle?

Il y a toujours trop d'expos à voir et pas assez de temps, j'espère que cette année, je pourrais voir tout ce qui m'intéresse!

Le site: Rencontres d'Arles Photographie







William Klein chez Polka

Photo par William Klein, New York, 1961

Le magazine de photojournalisme Polka et la galerie Polka présentent des travaux du photographe William Klein.

William Klein & Cie
04 Juin-08 Août 2009

du mardi au vendredi,de 11h à 19h30
et le samedi de 14h à 18h.
104 rue Oberkampf, 75011 Paris

Le site du magazine Polka
Le site de la galerie Polka


Un dernier poisson rouge (après je passe à autre chose, promis!)



Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer cette photo. J'ai eu, en effet, toutes les peines du monde à trouver de jolies illustrations pour mon histoire.

Voici donc cette photo de Tiny Ponies qui ne garda son poisson que 6 petits jours.

Espèce très fragile comme toutes les jolies choses.

Rappel des épisodes précédents:
La suite n°5: clic

Bonne lecture!

vendredi 19 juin 2009

Le poisson rouge (suite et fin)



Que faire de lui?

Impossible de lui donner une sépulture digne de ce nom. Vivant au rez-de-chaussé du plus grand boulevard de la ville, je ne pouvais creuser de tombe gravée à son nom de baptême: "Sharky".

Alors, la mort dans l'âme, je cherchais un sac plastique, le glissais à l'intérieur; puis, je sortais précipitamment de mon appartement et me dirigeais droit vers la première poubelle, que je trouvais.

Ainsi débarrassée du cadavre et tremblant de tous mes membres, je n'eus pas la force de rentrer directement sur les lieux du drame. J'avais emporté avec moi une carte bancaire, rentrais dans une cabine téléphonique et appelais ma plus chère amie, ne pouvant garder ce secret en moi plus longtemps.

L'amie était absente. Je ne pus parler qu'à sa plus jeune sœur qui du haut de ses 12 ans tenta de calmer cette amie, qui visiblement n'allait pas bien, pour se mettre dans un tel état, à cause de la mort d'un simple poisson rouge.

Se termina alors, ma seconde et dernière histoire de poisson rouge. (La première reste hypothétique. Il faut que je demande confirmation à des parents proches.)

Dans les épisodes précédents, il s'est passé ça (clic) et ça (clic).
Ensuite, il se passe ça (clic) et ça (clic)!

Bonne lecture!


Illustration: Holli, Sofi and the fish
Vous pouvez aller voir sa boutique sur Etsy: Holli réalise de petites poupées mais aussi de très beaux dessins.


Le poisson rouge (suite)



Un jour, alors que je le transportais dans une éprouvette pour le remettre dans son bocal fraîchement rempli d'eau propre et claire, le poisson rouge sauta par-dessus bord, effectuant un saut périlleux, pour atterrir derrière un vieux radiateur.

Prise de panique, j'eus d'abord toutes les peines du monde à le localiser, n'étant pas parvenue à suivre sa trajectoire de manière précise.
Je le cherchais partout, autour du lavabo, du radiateur. La lumière était faible et l'espace restreint.

Je l'aperçus enfin.

"Comment le rattraper?"

Je le voyais qui frétillait. Mon cœur battait à tout rompre.

"Non, il ne faut pas qu'il meurt. Pas ici, pas maintenant. Je ne supporterais plus de vivre dans cet appartement."

Je tentais de le récupérer avec un double-décimètre, à genoux, la joue gauche collée contre une moquette d'une propreté douteuse. J'agitais ma règle et regardais impuissante, le poisson rendre son dernier souffle.

Il était trop tard. Le malheureux gisait sans vie, sous les barreaux de fonte du vieux calorifère, avec pour seule compagnie, les moutons résistant vaillamment à l'appel de l'aspirateur.

Je pus alors le récupérer sans peine, son corps était maintenant dur et froid.

Que faire de lui?

Le suite de l'histoire est à lire ici: clic !
Et le début là: clac !


Photographie: GiviKat






jeudi 18 juin 2009

Parapluie?



C'est décidément un thème récurrent! Mais comment ne pas vous montrer cette photo réalisée par Philipp Newton! La démesure dans les motifs, dans les vêtements. J'adore!

Mais, ce que j'aime le plus ce sont les chaussures. Ne sont-elles pas tout simplement magnifiques? Je me damnerais pour en avoir de telles!

Phlipp Newton, découvert grâce au blog Creature Comforts, est un photographe de mode (entre autre), né au Canada et travaillant à NYC.

Le site de Philipp Newton
Le blog Creature Comforts



mercredi 17 juin 2009

Mr Filou

Hier, le moniteur d'auto école m'a appris que j'étais trop lente, ce qui confirmait les dires de mon psy, qui constatait la même chose quelques jours auparavant. (Je dois d'ailleurs penser à faire un éloge de la lenteur).

Cela a terminé de réduire mon estime personnelle à zéro, déjà fortement contrariée.

-Depuis toujours?

-Pff, quelle question!

Non, depuis que j'ai acheté une yaourtière sur ebay qui ne fonctionne pas,
depuis que les pucerons ont envahit mes fleurs et depuis que les fourmis les y ont installés,
depuis j'ai perdu mon parapluie à moutons irlandais,
depuis qu'il pleut sur la Bretagne,
depuis que la boulangère fait les yeux doux à Mr Filou,
depuis que j'ai lus deux Fred Vargas en me demandant comment j'ai pu trouver les autres si bons,
depuis que je suis dépendante du Elle magasine et depuis que je me demande, à chaque fois en le refermant, comment j'ai pu encore l'acheter?

Tout cela, alors que le lendemain, j'allais passer un entretien, pour un boulot de rédactrice de la rubrique nécrologique du canard local (ce qui, bien sûr, à plus à voir avec mon estime personnelle, que les histoires de pucerons et de fourmis, je vous le concède).

Mr Filou, les sens toujours en alerte, tourne et se retourne et puis n'y tenant plus, s'interroge sur mon cas cornélien. De réponse précise il n'a pas eu, mais des bribes de phrases entrecoupées de longs sanglots.

Mr Filou, qui sait toujours être rassurant, a entouré la jeune fille de ses bras de géant, qui font plusieurs fois le tour de sa taille et, ainsi enveloppée de chaleur et de paix, l'estime a retrouvé un terrain propice et s'est endormie.

Je continue à découvrir le travail de Cristóbal Schmal alias Nomono, dont j'ai montré une illustration hier. Illustrateur, designer, Monomo vit en Allemagne mais s'exprime en langue espagnole (en tout cas dans son blog)!
Son site
Son blog
Son flickr


mardi 16 juin 2009

De Belleville à Levallois en passant par Gambetta



Changement de registre pour cette illustration réalisée par Nomono pour le magazine Ling.

Je l'ai trouvée via le site Ffffound, site génial sur l'image, avec des trouvailles incroyables, souvent décoiffantes.

Cette illustration est beaucoup plus sage que ce que l'on trouve en général sur ce site.

J'aime beaucoup cette imagerie un peu désuète de Paris.

Toujours les lieux communs. Ils sont obcessionnels chez moi. J'essaie de les éviter et pourtant ce sont eux qui le plus souvent me touchent le plus.

Pourquoi? Loin de l'élitisme, de l'hermétique, un langage universel?



De la beauté


Je trouve cette photo absolument magnifique.
Elle a été réalisée par Bettina Komenda si mes notes sont exactes, une photographe de mode.
Je reste dans les lieux communs de la beauté, très esthétisée, mais elle n'en demeure pas moins émouvante et touchante.

Voici son site: Bettina Komenda



lundi 15 juin 2009

Badminton ou Paddington?








Hier, j'ai joué au badminton et non badmington, comme je le croyais à tort. En effet, après vérification, il s'avère que c'est là, l'orthographe correcte. Pourtant, j'ai longtemps cru que...

Ce qui m'a fait penser à ces histoires pour enfants, qui avaient pour héros, un ours qui s'appelait Bagmington. Non, c'était Padmington! Pas du tout! Il s'agissait de l'ours Paddington! Que m'arrive-t-il? La mémoire en fuite!

J'ai donc joué au badminton avec des raquettes achetées le jour même dans un vide-grenier pour la bagatelle de 2,50 euros! Cela dit, je n'ai qu'un seul volant. En plus, je crois que ce sont des raquettes pour enfants et puis, le plus gros problème, c'est que les cordes ne sont pas tendues. Donc, à chaque fois que l'on tape un peu trop fort sur le volant, il reste accroché à la raquette! Ce qui termine fatalement le superbe échange qui avait justement lieu et coupe irrésistiblement notre élan, donnant lieu à des scènes très comiques!

Mr Filou et moi, nous nous sommes quand même bien amusés, sur la pelouse devant notre immeuble, alors que des voisins étaient en train de lire sur leur balcon, en cette fin de dimanche après-midi ensoleillé. Les pauvres ont du supporter nos énervements sur ce volant qui restait accroché à la raquette et mes cris à la Martina Hingis, non plutôt à la Monica Seles! Jouer au badminton m'a rappelé quelle joueuse de tennis hors pair, j'ai été à une époque!

Je termine là mes bribes du quotidien!

Photographies:



English rose tea


On frise le mauvais goût, le baroque, l'outrance, le vieillot, le ringard et pourtant il y a là tout ce que j'aime: les roses, la vieille vaisselle chinée, le romantique et je le concède le kitch assumé!


Photographie trouvée via Rose tea room



samedi 13 juin 2009

Poisson rouge



Mise en ligne par Sita Marie
A 19 ans, j'ai acheté mon premier poisson rouge, je l'ai gardé plusieurs mois, mais il a fini par se suicider.

La suite des aventures du poisson rouge:
Bonne lecture!

Cet ete, je pars camper à Belle-ile



J'adore Olivia Bee, une toute jeune photographe avec un talent incroyable! J'ai choisi ces deux photos en rapport avec mon thème, mais il y en aurait beaucoup plus à montrer! Une autre fois!

Photographies par Olivia Bee



Rester ainsi encore un peu


my heart...
Mise en ligne par Hanna L.
Photo magnifique qui reflète l'état, dans lequel je suis en ce moment.

Photographie: Hanna L

vendredi 12 juin 2009

Breakfast or 5 o'clock tea?


J'aime beaucoup ce moment, où tout est encore endormi, où le temps est comme suspendu. Le calme règne, quelques piaillements d'oiseau arrivent du dehors.
C'est un temps du possible, temps qui m'est donné en plus.

Je me réveille doucement. Je n'allume pas la radio comme les autres matins.
Je prépare un thé, me brûle à la première gorgée, attends donc un peu, mais plongée dans la lecture d'un livre ou d'un journal, il est maintenant trop froid. Je verse alors dans mon bol, du thé resté chaud dans la théière et dans ma quête de la température idéale, m'adonne à un jeu de transvasements subtils.

Je rêvasse les yeux dans le vide. Puis sors et regarde les plantes, les jeunes pousses, les boutons de fleurs tendus, prêts à éclater et les pétales fanés. Je respire l'air frais et piquant. Les frésias rouges sont maintenant éclos et distillent leur merveilleux parfum. J'en ai coupé quelques brins qui parfument l'intérieur.
Rien ne bouge, les voisins dorment encore. Le soleil perce derrière la brume.

Ce moment de félicité ne dure que jusqu'au réveil de la maison et à l'intrusion du réel dans mon espace hors du temps.
Il me faut alors un temps d'adaptation, où je lutte pour ne pas montrer mon humeur qui décline à mesure que le bruit, le quotidien réinstallent leurs droits.
Souvent un petit déjeuner suffit à rétablir l'équilibre, mais lorsque le choc a été trop violent, l'irritation dure plus longtemps. Il faut alors attendre l'étincelle qui me fait revenir au monde.

Photographie: Bee Hives, Tea for two




Enfance

Photographe découverte récemment. Certaines photos sont vraiment magnifiques.

Photographie: Bee Hives

Les papiers de Peter Callesen








Peter Callesen, découvert il y a quelques mois, au cours d'une de ces promenades qui m'emmènent parfois très loin, vers des lieux surprenants de beauté et de poésie.

Peter Callesen, artiste danois, travaille la feuille de papier A4, la plus courante, papier d'impression, papier formel ou informel, papier devenant brouillon, mais ayant toujours une fonction utilitaire.

Peter Callensen détourne cette feuille banale, neutre, quotidienne pour en faire un objet d'art, précieux.

Il crée une œuvre méticuleuse, fragile, légère, presque éphémère.

Il détourne la feuille de sa fonction première: il n'écrit pas, il n'imprime pas. Il sculpte, découpe, perfore. Il donne forme.

Multiples formes, certes, mais elles évoquent toutes la fugacité, la fragilité de l'existence.
Il rend vivante la matière, tout en parlant des morts: fleurs coupées, squelettes, anges.
Il lui insuffle une dimension métaphysique, intemporelle, mais drôle aussi: ce qui a été, ce qui n'est plus, ce qui reste. Les métamorphoses, le passage. Ce que nous sommes: ce petit rien appelé à devenir cendre ou terre et qui pourtant s'agite tant pour se donner une raison d'être.

Peter Callesen dessine à la lame et sculpte, il donne du volume à ce qui n'appelle que l'aplat.

Jeu sur les paradoxes de la matière, de la forme et du fond.

Peter Callesen: le site



jeudi 11 juin 2009

Pleurer un peu


Ne pas se poser en victime
Etre active, positive
Toujours croire en soi

Ne pas baisser les bras
Ne pas se plaindre
Ne pas s'écouter

Chercher, démarcher
Être inventive, curieuse
Sourire
Etre sûre de soi
Paraître

Rencontrer
Créer son réseau, garder son réseau, élargir son réseau
Aimer le travail d'équipe

Être cynique, philosophe, détachée
Ne pas se laisser guider par ses émotions
S'endurcir

Démarcher, appeler, écrire, contacter, re-contacter
Etre dans une dynamique...

Les clef du succès.

Mais quand l'énergie manque, quand l'espoir manque.
Quand les idées sont irréalistes, dépassées, inadaptées.
Alors, me direz-vous: il faut continuer, aller de l'avant...

Oui, mais aujourd'hui, je voudrais simplement me blottir contre moi, me retirer dans une bulle, m'emmitoufler pour ne plus rien sentir, juste le calme, la douceur.
Ne plus penser, ne plus avoir peur, ne plus voir ce rien.
Oublier

Comportement pathologique.
Je sais.

Je me suis pourtant battue pour ne pas mettre les pieds dans cette boue gluante.

Pas d'inquiétude, demain, je me lèverai comme tous les matins, avec de nouveaux espoirs.

Mais aujourd'hui, je baisse les armes.
Je pleure sur mon sort.

Photographie: Man Ray, Noire et blanche, 1926







Stars in the sky





J'ai besoin de rêver ces derniers temps, de voir de belles images, de m'évader dans un monde un peu féérique, évoquant l'enfance, les contes.
Cette photo illustre là où je voudrais être aujourd'hui.

magic
Mise en ligne par Hanna L
Photo trouvée via english muse



Je continue la série des parapluies.









































Il se trouve, en effet, que j'en rencontre beaucoup ces derniers temps.
J'en rencontre et j'en perds (une autre histoire).
Ils vont par deux, par trois. Ils se colorent ou se dessinent.
Ils se rangent aussi, pour ne pas être perdus, pour ne pas faire entrer cette satanée pluie dans nos beaux intérieurs ou dans leurs belles salles d'attente.


David Folvari, Umbrella site et galerie
Hanna L, Fly with the wind, photo trouvée via English muse
Umbrella-cady, auteur inconnu



mercredi 10 juin 2009

Woody et Scarlett ou Scarlett et Woody



Comment être sexy, intelligent, tout en restant drôle?

J'adore Woody Allen depuis ma prime adolescence, même si, comme beaucoup, je suis restée accro à sa grande période Diane Keaton et Mia Farrow et ai donc moins aimé ses derniers films.
Pourtant, chaque nouvelle sortie éveille en moi le même enthousiasme. Je suis confiante, pleine d'espoir, essayant de n'avoir pas d'apriori.

Malgré cela, malgré toute la volonté du monde, je suis déçue à chaque fois. Enfin,pour être honnête, depuis l'année 2000. Tout s'est alors gâté: les films Escroc mais pas trop, puis le Sortilège du scorpion de jade sortaient. Mon dieu, mon mentor, ma bible, mon pygmalion tombait de sa hauteur et s'écrasait mollement sur le lino du vieux cinéma lillois où j'avais mes habitudes.

Exception dans cette mauvaise série (Z): Hollywood Ending, oui je reste finalement très bon public.

Mais depuis Scoop, Woody Allen est devenu carrément énervant et le fameux Vicky... que les critiques ont encensé et que le public aurait adoré, je me souviens encore de mon écœurement: aucune tension dramatique, aucune histoire. Woody se rince l'œil, certes. On ne peut pas vraiment le lui reprocher, mais ça ne fait pas un film!

Mais Woody restera toujours Woody et Scarlett l'inoubliable de Lost in translation, un film rupture, un film devenu culte pour ma génération, un film décalé, poétique qui parle d'amour, de sentiments tout en pudeur, finesse, loin, loin, très loin de tout ce qui se faisait alors.

Alors voilà ces deux êtres que j'adore posent: ils sont beaux, drôles et sexy!



On peut voir toute la série sur flickr .


soir d'été sur un balcon


Le soleil se lève un peu.

Mois de juin: envie de soleil, d'apéritifs sur mon balcon au coucher du soleil, éclairée par des lampions ou de petites bougies.

Je rêve de brise légère à la fin d'une journée brûlante.
Je rêve de pieds nus dans des mules, je rêve d'un petite robe et d'un gilet posé négligemment sur mes épaules.
Je rêve d'un mojito léger servi dans un verre glacé.
Je rêve d'une cigarette: inspirer profondément puis souffler doucement, faisant quelques ronds de fumée.
Je rêve d'une douce quiétude, de cigales ralentissant enfin leur tempo.
Je rêve de papillons de nuit s'abrutissant à la lueur des lampions.

Je rêve de mots doux, je rêve d'insouciance, je rêve de légèreté.

Photographie: Organica trouvée via Oh, hello friend



Le parapluie




Journée pluvieuse aujourd'hui. J'ai perdu mon joli parapluie avec des moutons que Sophie m'avait rapporté d'Irlande. La pluie tombe, fine et régulière. Aucune éclaircie à l'horizon. Ciel bas et gris. Les toits, les routes sont humides. Les roues éclaboussent les trottoirs et font ce bruit caractéristique qui met mes nerfs à vif.
Le parapluie pourtant objet poétique, objet bizarre, objet-art, objet-ornement, objet vivant, objet-animal (chauve-souris, araignée, oiseau...)
Abris mobile contre la pluie, le soleil, le vent...

Photographies:

mardi 9 juin 2009

Les fleurs



















Sensible, trop...sûrement et pourtant j'aimerais tant qu'il n'y est pas de trop.

Voici ce qui m'a touché ces derniers temps ... et ce qui me fait rester, continuer à croire que... espérer:
la capacité qu'a l'homme d'en bouleverser un autre, par une seule image, un seul mot.


Ces perles si rares soient telles, ces moments si éphémères soient-il...je reste là.

Je ne sais plus où j'ai trouvé ces images. Promis la prochaine fois je cite mes sources.





Alone in Babylone

Rien de Babylone, juste le désœuvrement, l'excès de chocolat et de stupides séries télé.
Pathétique et tellement commun.
Pourtant, quel bonheur d'oublier, de s'oublier, de rire, de pleurer pour des malheurs qui ne sont pas les siens.

Ce soir, je serai ravagée par le remord de m'être laissée aller, de ne pas avoir été forte. Je me regarderai dans la glace et je me détesterai. Je me promettrai aussi d'aller à la piscine dès le lendemain ou d'aller courir (quoi que j'abandonne peu à peu cette idée. 15 jours que je me promets d'y aller le lendemain et rien le lendemain , aucune énergie, aucune motivation.
Mon corps se souvient encore de cette torture, le manque de souffle, les poumons qui se déchirent, qui explosent. Le lendemain, les jambes qui ne me portent plus, les cuisses qui menacent de se rompre.

Non, rien en vue pour éliminer les excès de graisses qui s'accumulent aux endroits habituels. A trente ans, je retrouve les rondeurs de mes vingt ans. Je les croyais envolées à jamais, mais elles ont très facilement repris leur place et colonisé de nouvelles, le ventre s'arrondit de plus en plus.)
La piscine donc, demain promis.

Aujourd'hui, j'étrenne. Mon psy ne suffit plus.



Si tout se passe bien, un superbe lecteur de mp3 va apparaitre

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