jeudi 29 octobre 2009

Vacances

Je suis en vacances mes chers amis, je reviens la semaine prochaine!

A très bientôt!

dimanche 25 octobre 2009

La fratrie



Il fut un temps, alors que nous sortions tous les trois de l'enfance et entrions doucement dans la vie adulte, où nous étions dans des situations de vie amoureuse similaires, c'est-à-dire, inexistante ou insignifiante ou en friche. Il fut un temps de véritable entente.

Nous devenions des personnes pensantes, commencions à avoir un certain recul sur notre enfance, sur ce que nous voulions faire de nos vie. Nous étions plein d'espoir, de confiance, nous étions intelligents, capables. Nous nous découvrions une complicité, dont nous n'avions pas conscience auparavant, une compréhension mutuelle, au regard des drames similaires que nous avions vécu.

J'avais enfin réussi à m'extraire du cocon familial. Je parle de cocon, mais il était loin de s'en approcher. Je noircis le tableau. Il y a eu, bien sûr, des moments idylliques, comme dans chaque enfance, si dure soit-elle, des moments qui nous rendent nostalgiques, parfois. J'étais partie loin, à l'autre bout du pays. J'étais enfin libre, je brillais dans mes études, j'avais quelques amis, parfois même des petits-amis. Je commençais à croire que moi aussi, je pouvais avoir une vie rêvée, une réussite méritée.

De cette séparation avec ma famille, est née la prise de conscience de l'importance que mes frères prenaient dans ma vie. Ils me soutenaient dans mon exil, m'écoutaient, m'épaulaient. Je me rendais compte, étonnée, que je n'étais plus seule, qu'ils étaient là.
Ils sont devenus mon roc, mes confidents, mes épaules secourables. J'avais de la chance, une relation complice, une vraie joie à les retrouver à chaque vacances scolaires.

Il fut un temps où nous sortions ensemble dans les bars, où nous dansions parfois. Je n'avais plus peur des autres. J'avais deux frères qui veillaient sur moi. C'était formidable. Un sentiment nouveau de sécurité.

Le temps est passé, les années, la vie adulte nous a rattrapée avec ses responsabilités. Enfin, moi, l'immature, je les fuis encore. D'abord l'un, puis l'autre sont tombé amoureux. L'un, d'abord douloureusement, va bientôt être papa, l'autre plus sereinement, s'est marié, a eu deux enfants. Ils se sont éloignés. Leurs centres d'intérêt ou plutôt leur priorités se sont déplacées.

Ces quelques années d'insouciance restent pour moi un paradis perdu. Quelques années où j'ai eu la chance d'avoir deux frères, présents, drôles, rassurants. Elles dureraient encore, si cela ne tenait qu'à moi. Pour eux, ce temps est passé. Je comprends très bien, enfin j'essaie.
Leur vie est ailleurs, leurs femmes, leurs enfants ou futurs enfants. Moi, je ne change pas, éternelle post-adolescente, avec les mêmes questions, les mêmes angoisses qu'ils trouvent aujourd'hui ridicules, qu'ils ne veulent plus entendre, dont ils se moquent et ils ont bien raison.

Je n'ai jamais ressenti le besoin de m'éloigner. Mais, c'est ce que je fais. Je ne les appelle plus dès qu'une idée me chagrine ou me remplie de joie. Je ne m'immisce plus dans leur vie. Un jour, l'un d'eux m'a ri au nez, lors d'une de mes crises d'angoisse habituelles. C'était fini. Plus jamais. Le charme était rompu. On en resterait à des relations de surface, d'échange de banalités. Ce n'est déjà pas si mal, après tout. Mais parle-t-on vraiment? Je me mets à en douter.

Il n'empêche qu'ils gardent toujours une place immense dans ma vie. Des reproches, des rancunes se sont insinués, mais le plus important reste là, inchangé.
Pourquoi est-ce que je parle de ça aujourd'hui? Je ne sais pas trop. Probablement, parce que j'aimerais comprendre.

Photographie:

vendredi 23 octobre 2009

Comme un vol d'oiseaux


Une jolie découverte que je voulais partager avec vous: ces jolies flacons en porcelaine dont le capuchon prend la forme d'un oiseau en plein vol, ailes déployées.

Une réalisation de Leah Nobilette, vendue chez Noun et découverte grâce à Oh, hello friend.

jeudi 22 octobre 2009

Nendo



Vous savez que j'ai une grande passion pour le travail du papier, du découpage, celui de Peter Callesen, de Yuken Teruya. Je découvre, aujourd'hui, cette réalisation de l'agence Nendo sur les carnets Moleskine pour une exposition à Tokyo. Je vous ai déjà parlé de l'agence de design Nendo à propos des Champignons de lumière. Vous connaissez donc mon admiration pour leur travail.

Je suis une fidèle des agendas Moleskine, un peu par snobisme, pour la longévité de cette marque, qui a bien manqué de disparaître il y a quelques temps, par amour de l'art et des artistes, du dessin et des croquis.

Cette œuvre de l'agence Nendo avait donc tout pour me ravir, pour me faire frissonner d'enthousiasme!

Merci au blog Design Vagabond pour cette découverte!

mercredi 21 octobre 2009

Des petits pois


Oh, je voudrais un manteau comme celui-là, même coupe, mêmes pois!
Où pourrais-je trouver un patron et du tissu semblables? Au secours, je suis au bord de la syncope! Que les filles sont... mais quoi! On a le droit d'avoir des coups de cœur, d'être superficielle, coquette, légère, élégante et drôle!

Photographie:

mardi 20 octobre 2009

Eclaircie


Une éclaircie dans mon esprit alors que dehors le temps est sombre, sans lumière. Une journée comme en suspend, rien ne bouge, tout est figé: les branches dans les arbres ne se balancent pas au rythme du vent, les feuilles encore bien accrochées ne s'agitent pas, les aiguilles ne tremblent pas, immobiles comme les maisons alentours, immeubles modernes côtoyant les maisons de la bourgeoisie rennaise. Seul le bruit des ouvriers, des poutres métalliques, des moteurs des engins électriques troublent la tranquillité de cette journée d'automne. Nous entrons en hibernation, le monde, la nature avant nous ou sans nous. Je suis ce courant malgré moi. La nuit semble toute prête à tomber, il est pourtant tôt encore .


Photographie:

Des fleurs sur mon visage



Ces images parlent d'elles-mêmes et n'appellent pas de commentaires, tant l'émotion qu'elles suscitent est forte et palpable. Je suis ravie, grisée devant tant de beauté.


Photographies:

lundi 19 octobre 2009

Le quotidien



Je suis allée chez le médecin qui m'a rassurée sur l'état de mon organisme. Depuis plus d'une semaine, je me sens, certains jours, fiévreuse et d'autres, beaucoup mieux, un peu clouée par la fatigue, sans pour autant avoir une vraie excuse pour rester au lit. Voilà que mon cher médecin m'apprend que mon corps est en train de lutter contre un virus, il ne sait pas lequel, mais affirme que je ne suis pas malade! Je me sens quelque peu chétive ces derniers temps, mais mon corps est assez fort pour ne pas se laisser abattre!

Le week-end fut assez insignifiant, j'étais si contente de pouvoir en profiter et finalement, non. C'est agréable, cependant, de ne rien faire, d'être avec soi, ne pas devoir faire l'effort d'être heureuse et enjouée, se permettre d'être un peu désagréable et redevenir chaton, une fois le brouillard passé, savoir aussi que quelqu'un est là, sera là après, il donne mauvaise conscience mais rassure, apaise, comme un roc malgré ses airs fluets, sa fragilité paradoxale, apparente et pourtant serein, fort, présent.

Je divague, ma tête cogne un peu, les membres sont gourds. Le soleil réchauffe mes os, à travers les vitres. Il règne une douce chaleur à l'intérieur, invitant à la somnolence, alors que dehors le temps est presque hivernal. J'aime cet appartement, les jours froids de soleil.

J'ai vu un film très triste samedi soir au cinéma, Mary et Max, un film d'animation en pâte à modeler. Je m'attendais à un film pour enfant, gentillet. Je les trouve souvent niais, oui j'ai perdu mon âme d'enfant, mais même petite, je n'aimais pas les dessins animés, sauf exception, déjà viscéralement attachée à la réalité, sans pour autant réussir à m'en accommoder. Je passe. Pour en revenir au film, je l'ai trouvé étrangement désespérant. C'est sûrement dû à mon état actuel ou permanent, à ma personnalité donc. Oui, c'est un peu ça. Une histoire d'amitié, assez douloureuse finalement, mais belle et touchante.

Quelques brèves spontanées du quotidien.

Passez tous une très bonne semaine.


Photographie:

dimanche 18 octobre 2009

Dans l'appartement de Muszka




Nous voici dans l'appartement de Muszka, dont je vous parlais hier. Muszka aime les fleurs, en porter une dans les cheveux, les admirer sur ses rideaux. Muszka aime jouer avec son chat, s'asseoir sur le vieux radiateur devant la fenêtre, regarder la rue, en fumant une cigarette.

Le porfolio de Muszka est accessible ici et son blog .

Bonne visite à tous!

samedi 17 octobre 2009

Les beaux visages de Muszka



Sonia Szostak, alias Muszka (qui veut dire petite mouche) est une photographe polonaise, toute jeune et très talentueuse! Découverte au hasard d'une promenade, je me promets depuis longtemps de vous montrer quelques unes de ses photos, celles que je préfère.

Vous pouvez admirer tout son travail dans sa galerie muszka on devianART, la photographe tient aussi un blog Muszka!

Bonne visite!

Attention, il y aura une suite à cette épisode, ne le manquez surtout pas!!!

vendredi 16 octobre 2009

Chapeau!



C'est de saison ou presque! Je craque sur ces chapeaux découverts grâce au blog de Yellow Goat .

Ils sont disponibles dans la boutique Etsy Retro repro handmade!

Bonne visite!

jeudi 15 octobre 2009

L'échappée belle d'Edouard Plongeon






Tout jeune photographe, né en 1980, Edouard Plongeon est déjà reconnu dans le monde pour son travail. Autodidacte, il a réalisé des portrait d'écrivains pour le Vogue français , des séries de mode, il a photographié des groupes de rock comme The Dead Weather, Phoenix, Herman Düne... J'aime tout particulièrement cette série de photos intitulée "The dreaming".

Mères et filles


Un film magnifique: les relations compliquées entre une mère et sa fille, la mer en toile de fond, un mystère à résoudre, un lourd secret et toute la famille qui tourne autour. C'est vrai, juste, bouleversant. Catherine Deneuve brise un peu la glace et se trouve plus fragile, révèle des failles derrière sa distance habituelle, Marina Hands et si belle et touchante. J'avais vu, il y a quelques années, Bord de mer de la même réalisatrice, son talent se confirme.

Depuis, je me suis fait une grande écharpe à poids comme celle que porte Marina Hands dans le film.

mercredi 14 octobre 2009

mardi 13 octobre 2009

Variations





Photographies:

lundi 12 octobre 2009

Un ange passe...





Papillons, anges, créatures ailées, fantastiques, magiques, existent ou n'existent pas, existences fragiles, relier, comprendre, tenter pour le moins, rêver au moins, s'échapper un instant, au-dessus de soi, des autres, surtout de soi, regarder, amusée, attendrie, j'aimerais mais non, impossible encore aujourd'hui, demain je voudrais tant.


Photographies:
PS: Si quelqu'un sait qui sont les auteurs des photos 2 & 3, dites le moi!

vendredi 9 octobre 2009

La tête dans les nuages





Je viens de découvrir les créations de Yellowgoat, artiste chinoise, ayant passé son enfance à Hong-Kong et qui a ensuite vécu à San Francisco. Elle a travaillé un temps dans la publicité avant de décider de faire quelque chose qui lui plaît vraiment: créer des bijoux.
Je les trouve très beaux, poétiques, avec des réminiscences de l'enfance. J'adore! Et vous?

Yellowgoat: le site

jeudi 8 octobre 2009

Le dhaal ou lentilles corail à l'indienne



Cela fait bien longtemps que je n'ai pas partagé de recette avec vous!
C'est que, je n'ai plus autant de temps libre pour cuisiner et il faut avouer que ces derniers temps, moi qui suis l'incarnation même de la gourmandise, je n'avais plus beaucoup d'appétit! Une chose incroyable qui, pensais-je, ne m'arriverait jamais! Peu à peu l'envie et l'estomac ont repris leurs droits et l'inspiration est revenue!

Je gardais ces lentilles corail depuis plusieurs mois dans mon placard. Je les avais achetées lors d'une virée dans un magasin bio, avec le souvenir d'un dhaal exquis que j'avais préparé, il y a de cela, quelques années. Le bocal rempli de perles orange est resté longtemps immobile, sans que l'on daigne lui accorder un regard. Il attendait patiemment son heure.
Le temps devenu automnal, l'appétit revenu, l'inspiration plus rare, Mr Filou suggère le classique lentille-petit salé, une idée surgit dans mon esprit: "et si on faisait plutôt un dhaal?" "Bonne idée!" Me voilà donc lancée dans la préparation de ce plat indien. La recette est-elle traditionnelle? Je n'en ai aucune idée! Mais le résultat est très bon et la préparation plutôt rapide!

Le dhaal ou lentilles corail à l'indienne
(in journal de mes expérimentations culinaires n°10)

Ingrédients:
  • 250 g de lentilles corail
  • 1 oignon
  • 400 g de tomates concassées ou 1 boîte
  • 200 ml de lait de coco, voire un peu plus, je pense que le dhaal aurait gagné à être plus onctueux
  • 1 cuillère à café de cumin ou d'épices colombo
  • 1 cuillère à café de curcuma ou de curry
  • 1 cuillère à soupe d'huile d'olive
  • eau, sel, poivre, feuille de laurier
Préparation:
  • Faire revenir l'oignon dans une poêle à large bords avec un cuillère à soupe d'huile
  • Ajouter le cumin, le curcuma ou les autres épices, jusqu'à ce que les oignons en soient totalement imprégnés
  • Ajouter les lentilles, mettre un peu d'eau
  • Ajouter les tomates, le laurier, cuire 10 minutes
  • Rajouter de l'eau, surveiller pour que le plat n'accroche pas
  • Ajouter le lait de coco
  • Faire mijoter à feu doux, pendant 30 minutes, en surveillant et en ajoutant un peu d'eau si nécessaire
  • Si le goût vous semble trop fort, vous pouvez ajouter un peu de yaourt (ce que je n'ai pas fait, je ne garantis donc pas le résultat!)



Bon appétit les amis, régalez-vous!


Photographies:

mardi 6 octobre 2009

Pêle-mêle


Blutch, le petit christian, L'Association, 2004:
C'est tout aussi drôle que le n°2 que j'ai lu en premier, oui ce n'est pas logique, mais comme vous le savez, je dépends des arrivages de la bibliothèque! Le petit Christian est ici, un peu plus jeune et se prend pour un super héros-cowboy. A vrai dire il en change selon son humeur: Steve McQueen, John Wayne... C'est très drôle ce monde de petit garçon fripon, qui n'aime pas les filles, mais qui est déjà fasciné par les "fames"!


Bastien Vivès, Le goût du chlore, Casterman, 2008:
Sur les conseil de Spirit of ecstasy, j'ai emprunté cette album de Bastien Vivès. C'est très bien, peu de paroles et pourtant une atmosphère, une tension se dégage peu à peu. C'est mélancolique, romantique et très moderne.


Camille Jourdy, Rosalie Blum, III. Au hasard Baltazar!, Actes Sud, 2009:
Le 3e et dernier tome des aventures de Rosalie Blum dont je vous avais déjà parlé (ici)! Fin de l'histoire, triste qu'elle se termine si vite. J'ai adoré!


Jacques Rivette, Va savoir, 2001:
Étrange univers, sur le théâtre mais aussi, sur l'amour qui rend fou, très écrit, très beau.


John Struges, La grande évasion, avec Steve McQueen, James Coburn...
Les décors sont un peu trop neufs et proprets, pour un camp de prisonniers qui n'ont pas l'air si malheureux d'être là, comme s'ils étaient dans un camp de vacances. Alors c'est drôle, ça fait sourire, on se moque un peu et pourtant quelle histoire: celle du projet d'évasion de cette toute nouvelle prison allemande, de 250 prisonniers. Une organisation incroyable qui a fait tenir ces hommes tout le temps de leur incarcération. Tout ne se passe pas si bien, au fil du temps, le film acquiert une véritable dimension dramatique. Un film extraordinaire et des acteurs...formidables!

Bonne lecture et bon visionnage les amis et à très bientôt!

Un brillant avenir


Comment ce livre pouvait-il me laisser indifférente? Il tient en lui tout ce que j'aime en littérature. Je n'ai pas un rapport scolaire, universitaire, je suis dans l'émotion que suscitent les mots, les histoires. Je cherche à comprendre, comment nous sommes fait, comment je suis faite. Je quête des échos à ma propre vie.

J'avais déjà lu quelques livres de Catherine Cusset, Le problème avec Jane, Confessions d'une radine, mais celui qui m'a le plus bouleversé, c'est La Haine de la famille, qui ne parle justement que des rapports complexes qui lient les membres d'une famille, pas de haine, mais la recherche de l'amour, du pardon.

Un brillant avenir m'a saisi de la même manière, comme s'il me parlait directement, personnellement. Le périple d'une famille qui va émigrer aux Etats-Unis, un portrait de femme, de mère, de belle-mère sans concessions. C'est ce que j'aime chez Catherine Cusset, la justesse des mots, sa cruauté parfois, la recherche de la vérité des sentiments, l'interrogation sur les liens parents-enfants.

Il y a aussi cette magnifique citation de Victor Hugo au début du livre:
"Il y a un spectacle plus grand que la mer, c'est le ciel; il y a un spectacle plus grand que le ciel, c'est l'intérieur de l'âme. "
Comme je suis d'accord, comme je voudrais le croire.


dimanche 4 octobre 2009

L'effet papillon





C'est bien ce qu'il me semblait, c'est le titre d'un film, que je n'ai pas vu, en plus! Tant pis! Je dis effet, parce que toutes les photos ne représentent pas des papillons, il y a des anges, une cigale mais toutes me ramènent à lui, créature légère, éphémère.

Si vous avez une idée sur les sources des deux photos centrales, n'hésitez pas à me les communiquer, je les cherche désespérément depuis deux jours, sans succès.

Je vous laisse méditer sur ce bel insecte, mystérieux, fragile...

Bonne journée à vous les amis!


Photographies:

samedi 3 octobre 2009

Encore?

Oui! Que voulez-vous! Trop de bonheur et trop de malheur, mot bien grand pour cette déception néanmoins immense, qui remet en question, une fois encore, ma foi en... quoi exactement? En moi. C'est de cela qu'il s'agit essentiellement. Je suis aimé, écoutée, soutenue. Pourquoi, comment? Alors que moi, je ne peux pas, je ne sais pas. Il doit bien y avoir quelque chose de spécial, de bien, enfouit, que je ne vois pas, ne discerne pas, parce que trop de désillusions. Quand accomplirais-je, quand serais-je fière? Quand cesserais-je ces questions, dignes des plus sombres instants adolescents? Il est temps de devenir adulte, d'avancer, de ne plus s'interroger, de croire en soi. Je sais tout ça, plus que n'importe qui, mais je n'y arrive pas. Pourquoi? C'est là que réside le grand mystère.
Après tout, cela n'a pas grande importance. Je voulais simplement être enfin une fille bien, adhérer au plus près d'une certaine image que je m'étais faite de ce que je voulais être, devrais être, pour être une personne désirable, admirée, aimée. Pourtant je le suis, incroyable mystère de l'amour qui rend aveugle. Se réveillera-t-il un jour de son rêve?


Photographie:

vendredi 2 octobre 2009

Tout est dit...


...il n'y a rien d'autre à ajouter.

Bon week-end à tous!


Photographie:

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