Sur les photos, c'est plutôt de l'après/avant. Je voulais montrer la photo la plus jolie en premier, histoire de ne pas vous décourager, chers lecteurs de mon cœur! Je ne suis pas fière des photos. Non, hélas! Je n'ai pas ce talent. Alors, je m'excuse pour leur piètre qualité!
L'art de la photographie n'est bien sûr pas le sujet du jour, je vais donc clore ici ce chapitre, peu glorieux, pour vous parler avec un peu plus emphase de la restauration de mes chaises. Admirez le résultat!
Très long a été le chemin parcouru entre l'achat des dites chaises et leur version finale et définitive.
Je les achetais, il y a de cela, presque un an, à la grande braderie de Rennes; trois chaises qui semblaient en bon état pour une somme tout à fait respectable. Achat fut fait, avec grands projets de restauration: ponçage et peinture. La question du siège en paille se posait déjà, mais était loin d'être résolue.
Nous passâmes à la première étape assez rapidement. Une ou deux semaines plus tard, les chaises étaient poncées (grossièrement, je vous l'accorde).
Il s'avéra, cependant, assez rapidement que le rempaillage était de piètre qualité, des brins de paille se décollaient, voire se détachaient et tombaient. Très vite, nous nous aperçûmes aussi qu'elles étaient brinquebalantes! Cette belle affaire, que nous avions cru faire, fondait comme neige au soleil.
Nous ne nous laissâmes pas démonter et achetâmes 4 chaises d'écolier à une association. Il fallut les repeindre, certes, mais en terme de solidité, on a rien vu de mieux!
Presque un an plus tard, dans le train qui nous ramenait d'Amsterdam, je feuilletais un magazine féminin que m'avait gracieusement offert notre amie, quand, soudain, je tombais en arrêt devant l'idée du siècle: enrouler la paille abîmée d'un ruban! Plus économique que le rempaillage et bien plus moderne!
Il fallut terminer le ponçage des chaises, leur peinture, trouver le ruban adéquat, essayer diverses techniques de tressage... Ah oui, acheter une agrafeuse murale et voilà le résultat!
Les chaises sont toujours brinquebalantes, mais tellement "tendance", que personne ne se soucie plus, de ce petit détail.