mercredi 4 novembre 2009

Les joues rosies par le vent



La réflexion avance, des embryons de réponses surviennent, l'envie se réveille, mais le froid me glace et le sommeil me manque.

Ce matin, je me trouvais pâle. Pourtant, j'ai toujours les joues roses, trop, comme une fille de la campagne. J'ai pris mon vélo, descendu la rue qui longe le parc, vers la place Saint Germain. J'ai attaché mon vélo, enlevé mes protège-pantalons, sorti mon porte-monnaie et me suis avancée dans le vent matinal, vers les maraîchers. J'ai pris aujourd'hui une botte de radis, deux choux-rave, du cresson, des fruits aussi. Le marchand de viande n'était pas là et je n'avais pas envie de poisson. Je suis rentrée chez moi, j'avais chaud, le dos moite, les joues étaient roses à nouveau. Je me répète, je recycle même, cette photo, oui, je sais, je l'ai déjà montrée, mais je l'aime tant, les deux d'ailleurs me bouleversent.

Le soleil vient de percer hors des lourds nuages et réchauffe mes pieds, le bonheur n'est jamais loin.

J'ai repris possession de mon espace, il me faut maintenant découvrir qui je suis. Oui, j'en suis encore à me poser ces questions, mais, il me semble que, sans elles, ma vie serait fade. Elles m'accompagnent depuis toujours, même si elles me fatiguent souvent, parfois.

Je retourner travailler.

Je vous souhaite une agréable journée.


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