dimanche 15 novembre 2009

Les déferlantes de Claudie Gallay


Des mois que je traîne ce livre, depuis cet été. Des mois, encore plus longs, que j'attends de le découvrir et de le lire, depuis sa parution et plus encore, depuis que j'ai entendu Claudie Gallay à la radio dans l'humeur vagabonde. Il m'a été prêté, je voudrais le garder chez moi, tant il m'a plus. Je l'ai donc observé longuement, avant de me décider à l'ouvrir, peur que cette histoire ne se termine trop tôt car j'étais sûre qu'elle me plairait. J'ai lu quelques livres entre temps, Les déferlantes m'attendaient patiemment près de mon lit, attendaient que j'ai fini des lectures plus urgentes, moins importantes.

L'aventure s'est achevée trop tôt. Une écriture simple, belle, directe, âpre parfois, mais poétique, des personnages attachants, perdus, se cherchant, des drames, mais aussi un mystère qui s'épaissit et se révèle doucement.
Certains livres affectent mon humeur, si je me sens trop proche des questionnements des héros, celui-ci m'a rendu triste, m'a serré le cœur, m'a transporté, fait rêver et maintenant que je l'ai achevé, il me laisse mélancolique. Parfois, la vérité des émotions, la souffrance des personnages étaient si palpable que je devais fermer le livre. Mais, je suis trop sensible. Ce n'est pas seulement triste, c'est splendide, c'est grandiose.

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